Longue balade à pied de 5 h vers Goreme par la vallée des pigeons. Les reliefs sont toujours aussi étonnants, jardins, cheminées, pigeonniers et pratiquement personne.
J’ai visité 2 églises et fait beaucoup de photos. Ce matin réveil à 7 h après une bonne nuit.
Dans le ciel j’ai compté 40 montgolfières avec 5 à 10 personnes chacune.
Demain je circule à vélo.
Ce soir le ciel est couvert.
62 km à vélo, 15 en stop !
Je suis parti à 7 h. A 12 h je n’ai fait que 50 km. Après le repas je décide de faire du stop, un fourgon avec une famille turque me charge pour 15 km.
La route est très difficile avec à chaque heure 50 min de montée et 10 min de descente. Re-vélo pour 12 km et j’arrive à Ushisar à l’entrée de la Capadoce.
Je suis logé à « la maison du rêve » comme en 1990.
Je suis bien mais je reste ici 2 jours après un vent de face tout le jour.
Depuis la terrasse de l’hôtel
la Maison du rêve
Bonjour à tous
Je suis a Aksaray après une étape tranquille de 50km.
10 jours de voyage, 8 jours de vélo et 577 km. C’est peu mais la route a été très dure surtout au début. J’ai réappris a voyager sur un vélo qui chargé dépasse les 40 kg. Au début l’équilibre n’est pas évident maintenant je suis à nouveau capable de rouler en danseuse. Au départ d’Antalya j’ai eu pendant deux jours une route difficile avec des pentes proches de 15%. J’en ai terminée une dans une camionnette qui transportait du poisson et une autre dans le véhicule d’un particulier arrêté au bord de la route avec sa famille. A chaque fois je me suis expliquée par signes mon velo a ete charge et bien sur pas question de payer. Les routes turques sont en général larges et belles rien a voir avec ce qui va de Gap a Grenoble. Au bord il y a presque toujours une bande de 1 a 2 m ou je suis seul a rouler bien plus en sécurité que sur les pistes cyclables de chez nous.
J’ai commencé par rouler dans la montagne au milieu des pins d’Alep et des lacs artificiels. J’ai roulé longuement le long des lacs d’Egridir puis de Beysehir souvent au milieu de vergers. Depuis 2 jours je suis sur le plateau anatolien a un peu plus de 1000 m d’altitude. La campagne est totalement plate mais très souvent cultivée et irriguée. J’y ai rencontré deux meutes de gros chiens roux une accélération franche les a laisse sur place et a leurs aboiements déplaisants. Depuis hier j’ai récupéré une bande de caoutchouc provenant dun pneu éclaté. J’espère ne pas avoir a m’en servir.
Les turcs sont toujours aussi accueillants mais dans cette région loin du tourisme peu parlent une langue étrangère. Lorsque l’échange est possible on parle de mon voyage mais eux les turcs me parlent beaucoup de l’Europe. Ils pensent être beaucoup plus avancés économiquement que la Roumanie ou la Bulgarie et sont surs d’être européens un jour. Autant vous dire que notre président n’a pas la côte. Pour montrer l’amitié entre turcs et français j’ai retrouvé le geste déjà utilisé en Mauritanie et en Serbie qui consiste a mettre les deux index parallèles. En parlant de notre président ils croisent les deux doigts. Sur la route il y a régulièrement des stations services ou un thé m’est propose chaque fois que je m’arrête. Souvent on peut aussi souvent y manger à toute heure du jour. J’ai adopte le régime turc de la soupe. A la tomate aux lentilles ou aux pois chiches elles sont servis avec un filet de citron et quelques herbes. Un bon régime pour le cycliste.
J’ai rencontre deux couples de français a Egridir voyageant avec sac a dos ils me rappellent notre voyage en 1990. Pour moi c’est l’occasion de parler français et je crois qu’ils mont trouve bavard. Ce matin j’ai rencontré deux jeunes allemands qui se déplaçaient en voiture pour organiser un voyage a vélo avec voiture d’accompagnement pour les bagages. A Sultanami les français étaient nombreux mais eux n’avaient pas le temps : 30 min pour visiter le caravenserail et on remonte dans le bus pour dormir en Capadoce. Pour eux la route prendra 2 h pour moi ce sera 3 jours. Mais ils sont en Turquie pour une semaine et moi en voyage pour 6 semaines.
La suite de mon voyage commence à s’éclaircir demain la Capadoce ou je reste 2 jours ensuite le bus pour Adana sur la côte de la Méditerranée car j’ai assez donné dans les montagnes turques. Encore 4 jours en Turquie puis ce sera la Syrie avant la Jordanie. Je pense que je serai a Gap un peu avant fin octobre.
Comme vous le sentez le cycliste est en forme et son moral au beau fixe. Demain ma route commence par une côte mais s’il le faut je ferai de la marche à pied ou du stop.
Bises à tous
107 km, en 6 h 10
Lever à 6 h, petit déjeuner dans la chambre, départ à 7 h, soupe à 8 h, thé à 9 h, repas sur les provisions à 10 h 30 et 12 h 30. Pas de restaurant pendant 70 km. A 14 h repas dans un restaurant.
J’arrive à 15 h 30, la route est facile malgré quelques côtes, le vent et des chiens tenus à distance par des accélérations.
Le caravansérail est toujours aussi beau mais aujourd’hui 10 cars ont déversé des touristes pressés. C’était plus calme il y a 20 ans… Août 90, j’y étais avec Marylène, Monique et Pierrot.
Ce matin j’ai visité 3 mosquée, 1 église et 1 musée.
Cet après-midi après la sieste préparatifs pour demain.
Les jambes et le cycliste sont en forme. la route pour Sultanami semble facile malgré les 100 km à faire.
Une belle et rude journée, deux cols à grimper 1560 m et 1460 m. Je gère , une soupe toutes les 2 heures, un repas à midi et 5 L d’eau avec un arrêt toutes les 30 min pour boire.
La campagne est semi désertique.
Dans Konya ville très grande j’ai trouvé l’hôtel avec l’aide d’un Turc qui a marché avec moi 500 m, sympa !
Les échanges sont difficiles car le Turc est la seule langue parlée. Je suis logé à Konya pour 2 nuits. Demain jour de repos.
Samedi 18 septembre
Il est 13 h je suis logé à Beysehir après 58 km.
La douche prise je suis devant une pression avant le repas et la sieste.
Amitiés aux participants à la manifestation pour les cinémas le Centre et le Club.
Je suis logé à Sarkikaragac à 50 km au nord de Beysehir après une étape de 86 km.
Fatigué mais content de cette longue étape. Il n’y avait pas d’hôtel dans la ville 15 km avant.
L’étape a commencé par 5 km de plat avant une raide montée de 3 km puis des montagnes russes pendant 1h 30 avec une belle vue sur le lac d’Egridir. Ensuite une vallée ascendante avec beaucoup de pommiers. Le repas de midi dans une gargote avant de remonter 20 km dans la vallée puis une dure côte. Une grande descente m’emmène vers un hôtel où le Turc est la seule langue connue.
La chaleur est faible car je suis en altitude et le ciel est couvert.
Enfin une étape normale, 62 km en 3h 30 malgré deux belles montées de 1 km chacune.
Après une bonne nuit à l’hôtel un très bon petit déjeuner en libre service.
Pendant 1h la route remonte une vallée agricole irriguée, un arrêt dans une station service pour boire un thé, impossible de payer, c’est cadeau !
La suite est plus difficile, mais la forme est là et je monte facilement à Egridir.
Je trouve la pension cherchée avec l’aide d’un policier qui me précède et ouvre la route avec la sirène de sa voiture.
A 13 h je suis dans un restaurant « chicos » pour varier la nourriture.
Jour 3, 65km en plus de 5 h
La nuit a été un peu difficile à cause du bruit dû à la circulation et l’activité de la station service. Au réveil je suis quand même reposé.
A la frontale je prends le petit déjeuner et plie le matériel. Départ à 7 h.
L’étape est difficile avec de longues et raides montées. Le paysage est beau, montagneux et couvert de pins d’Alep. Pour terminer une montée et passer deux tunnels j’ai fait 5 km dans une camionnette chargée de poissons.
130 km en deux jours, ce n’est pas terrible mais ma route ne montera pas toujours.
