logoL’envie de pédaler sur les berges du Danube remonte à l’année 2005 lorsque des cyclistes rencontrés au Kirghistan, entre Paris et la Nouvelle Zélande, m’avaient conseillé cette piste cyclable. Le site de leur périple : http://www.velovalie.com

Le désir d’aller en Palestine est ancien. Pendant que j’étais encore en activité Marylène, mon épouse, y est allée deux fois avec l’hebdomadaire TC en voyage inter religieux pour la paix. L’association France Palestine des Alpes de Haute Provence organise régulièrement des manifestations auxquelles nous essayons de participer.

Aller en Palestine en vélo en passant par le Danube s’est peu à peu imposé à moi à mon retour de Dakar. En 2005 j’ai marqué mon départ à la retraite en faisant Pelleautier Dakar soit 5300 km avec mon vélo. Rentré le 20 novembre 2005 j’ai décidé de repartir en 2007 pour prendre le temps de souffler, de vivre à Gap et ne pas faire que du vélo.

Le projet est simple :

Partant de Pelleautier (Gap) je remonte vers le nord, Grenoble, le Rhône, le lac Léman, la traversée de la Suisse conduit au Rhin qui n’est pas très loin du Danube. Je vais suivre ce fleuve pendant environ un mois et 2000 km. Je le quitterai lorsqu’il se dirige vers le nord et son delta pour piquer vers le sud à travers la Bulgarie afin d’arriver en Turquie. La côte méditerranéenne de ce pays s’étend sur un peu plus de 2000 km. 600 km en Syrie et 200 en Jordanie et ce sera la traversée du Jourdain et l’arrivée.

Question matériel l’expérience de 2005 me permet de partir serein. Le vélo est toujours le même : modèle Globe de Specialised. Acheté en 2003 il a parcouru environ 15 000 km. Son entretien et sa préparation ont été faits par les cycles Fabre à Gap. En 2005 je n’ai pas eu de problèmes mécaniques (un rayon cassé et deux crevaisons pour tout le voyage) et j’espère qu’il en sera de même cette fois.

J’emporte quand même quelques rayons, des câbles de frein et de changement de vitesse, deux chambres à air, un pneu et de quoi réparer les crevaisons.

J’ai changé ma petite tente sarcophage pour un modèle plus grand où il me sera possible de vivre autrement que couché. Vers Dakar j’ai mangé froid pendant un mois avant de rencontrer Gilles, cette fois j’emporte un réchaud à gaz, une cafetière et une gamelle pour cuisiner un peu.

Je pars seul. Gilles préférait la Turquie au Danube, finalement il continue à travailler. Mais la route est longue et les rencontres seront nombreuses peut-être avec un cycliste dont le projet se rapprochera du mien.

Pelleautier le 10 juillet 2007.