Jour 57 vendredi 16 septembre

Besançon-Dôle 73 km en 4 h 50

La nuit a été bien arrosée et je dois attendre 9 h pour voir la pluie cesser. Ma tente a bien résisté et pour moi la nuit a été bonne.

Il ne me reste que 70 km à faire et je veux en profiter. Si le mauvais temps se maintient je partirai à 13 h pour être à Dôle vers 18 h, l’arrivée de mon chauffeur étant prévue pour 19 h. La matinée est calme, je commence par un bon petit-déjeuner et continue par le rangement de toutes mes affaires. La tente est trempée mais peu importe, ce soir je dors dans un lit.
En circulant dans le camping je croise le gérant que je remercie pour son accueil. Il me dit que pour lui les cyclistes sont importants car ils représentent 10% de sa clientèle. Pour l’an prochain il espère une liaison directe avec la vélo-route car pour le moment on arrive à son camping par un kilomètre de route nationale à forte circulation.

Vers 11 h la pluie semble bien finie et je décide de me mettre en route. Après 10 km de piste cyclable j’entre dans Besançon où je prends mon repas de midi.
La traversée de la ville se fait facilement car un tunnel évite une grande boucle du Doubs. Il permet le passage des bateaux mais aussi celle des piétons et des cyclistes.

Le temps restera gris mais pas de pluie pour cette fin de voyage. Quatre heures de vélo pour arriver à Dôle. Je roule tantôt le long de la rivière et tantôt le long du canal qui la double à certains endroits. La circulation fluviale et quasiment nulle, je ne croise que des cyclistes et des pêcheurs à la ligne.

A l’approche de Dôle l’ombrage du canal se fait par d’immenses platanes comme sur le canal du midi. J’y retrouve l’animation et la circulation automobile. Pendant un moment je pousse mon vélo sur une esplanade le long du fleuve. Je quitte lentement mon état de cycliste.

Il est 18 h, mon compteur indique 3902 km, c’est la fin de mon voyage. Euro-vélo 6 continue encore pendant 1000 km pour arriver à Saint-Nazaire mais depuis le départ j’ai prévu de m’arrêter aux environs du 15 septembre.

Une passerelle me conduit au centre ville où je bois la dernière bière de ce voyage. A 19 h 30 mon fils Laurent est là. Le vélo chargé il nous reste trois heures de route pour Grenoble.

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