Bazias Covin. 92 km en 6 h 40.
Depuis la fin de matinée nous pédalons en Serbie. Le passage de la frontières s’est fait sans difficulté. Une dernière banque roumaine nous a permis de transformer en euros les leis roumaines que nous avions en trop et en Serbie ces euros et les leis restantes se sont transformés en florins serbes.
La circulation n’a jamais été intense. En Roumanie nous avons remonté une vallée très différente des rives du Danube. Une rivière avec un bon débit et du maïs un peu partout.
En Serbie c’est la même chose mais rapidement on sent que ce pays est en avance par rapport à celui que nous venons de quitter. Les maisons sont pimpantes et le premier bistrot où nous prenons une bière pour fêter ce passage est joliment aménagé.
La banque à laquelle je me suis adressé pour changer n’a pas réussi à remplir les papiers nécessaires. Je pense qu’elle n’arrivait pas à partir de mon passeport à remplir les cases de son ordinateur. Elle m’a rendu passeport et argent et m’a conduit dans la rue à la boutique d’un changeur privé qui a tout fait en une minute sans remplir le moindre papier. Bureaucratie quand tu nous tiens…
Nous avons en Serbie trouvé les premiers panneaux Eurovelo 6. En suivant leurs indications nous avons fait 20 km sur une digue le long du Danube. Un peu éprouvant pour les fesses mais nous avons vu des dizaines de hérons, des centaines de cormorans et sans doute des milliers d’oiseaux.
Nous sommes dans un hôtel chic, il aurait sans doute fallu négocier le prix, mais c’est difficile quand on arrive dans un pays. Il faut s’habituer à la monnaie, aux habitudes, aux prix… On fera mieux demain après avoir dépassé Belgrade