J4 25 juillet

Hier soir le repas a été long et nous nous sommes couchés à minuit. Nos amis Roumains ont préparé les perches attrapées le matin. Vidées et écaillées elles sont cuites sur une plaque métallique chauffée au feu de bois. Elles agrémentent ensuite une soupe de légumes qui cuit longuement dans une grande marmite. Pour les hommes le repas commence par une bonne dose d’eau de vie de prune, ça ouvre l’appétit. Ensuite chacun à une assiette de soupe qui contient deux poissons. En même temps des assiettes de polenta sont apportées sur la table. On mange avec une fourchette, on prend régulièrement de la polenta qui boit la soupe, on décortiqué le poisson dont les filets sont très bons. Nous avons eu droit à une cuillère pour terminer le liquide. Le vin blanc que nous avions apporté a été apprécié, les deux bouteilles y sont passées.

Pour continuer dans la nourriture, ce soir nous sortons du resto. Une très bonne soupe agrémentée de viande de poulet, ensuite saucisse, frites et pour terminer deux crêpes avec miel et confiture. Avec un café et une bière, c’est 5 euros par personne.
La journée de vélo à été dure. 80 km en 6 h. Environ 13 km/h. Beaucoup de chaleur, j’ai vu un thermomètre qui indiquait 32,5. Beaucoup de montées parfois longues et dures et très peu de plat. Repas de midi à Tulcea au bord du Danube, une belle ville ouverte au tourisme. La campagne reste inchangée, le fleuve est vert et tout le reste est sec sauf les maïs et autres tournesols. La circulation est parfois importante mais pour le moment je me sens en sécurité.
Ce matin nous sommes partis tard après le repas de la veille, nous sommes donc arrivés tard à l’étape. Une douche et nous sommes retournés au centre ville pour manger. Demain l’étape est prévue courte faute d’hébergement. Bonne nuit à tous.

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J3 24 juillet

Nous rentrons de 5 h de navigation sur le Danube. Avec une famille de Belges originaires de Roumanie nous avons partagé un bateau pour visiter le delta. Zone immense faite de bras de lacs de roseaux de nénuphars… Beaucoup d’oiseaux pélicans cygnes canards et autres espèces non identifiées. La matinée s’est terminée par une partie de pêche. Avec deux canes empruntées et quelques vers de terre nous avons attrapé plusieurs kilos de perches royales. Notre jeune pilote à fait un peu le fou avec son bateau super motorisé mais nous avons passé une très belle matinée.
Il est 14 h, nous sommes à la bière et après quelques courses ce sera la sieste. La chaleur est toujours forte.

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J2 23 juillet

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Une belle journée de vélo avec 85 km en 5 h 45. La moyenne est faible, de l’ordre de 14 km/h car les cyclistes sont peu entraînés et les conditions restent difficiles avec quelques montées mais surtout du vent qui comme toujours à vélo est en général défavorable ! Ce soir les mollets sont durs et les fesses sensibles mais tout ira mieux demain après une bonne nuit.
La campagne traversée est la même qu’hier. Seule nouveauté, des cultures irriguées de légumes dans des zones proches de la lagune. Aubergines, poivrons et pignons sont irrigués par des jets qui tournent. Nous avons aussi croisé un élevage de poissons dans des lacs artificiels.
Les villages sont coquets à avec beaucoup de fleurs le long des trottoirs. Dans tous les villages il est possible d’acheter à manger ou de boire un café ou une bière. À midi une pizza aux légumes à assuré notre repas.
À Morighiol nous sommes logés dans une chambre louée par une famille. 100 leis la nuit pour deux, soit moins de 25 euros. Demain matin notre logeur nous fait visiter le delta pendant 4 heures. Départ à 7 h.

 

 

J1 vendredi 22 juillet

Une bonne journée de vélo avec 71 km en un peu plus de 5 h. Au départ de Constanta la circulation est chargée car nous pédalons sur une 2×2 voies qui dessert les stations balnéaires de la mer Noire.
Levers à 7 h nous sommes rapidement rattrapés par la chaleur, la météo annonce 32 degrés pour l’après midi.
Une épicerie nous permet de faire quelques courses et de transformer un café en petit déjeuner car ce matin le départ s’est fait le ventre vide. En quittant le bord de mer nous entrons dans une zone de grande agriculture où les champs font des dizaines d’hectares. Les céréales sont moissonnées et les champs souvent labourés. La seule verdure vient du maïs et des tournesols.
Repas de midi à la terrasse d’une épicerie sous le regard d’une famille de cigognes, sans doute deux adultes et trois jeunes.
Depuis le milieu de la matinée le relief a un peu changé, les montée se succèdent. Elles sont peu pentues mais avec un petit vent de face nous montons à 10 km/h.
Les dix derniers kilomètres se font sur une route plus importante.
C’est en voulant envoyé un message à Marylène que je comprends que j’ai oublié mon téléphone à Constanta. Mais tout s’arrange rapidement. Le gérant de l’hôtel se déplace et trouve un bus qui vient vers moi et à l’hôtel où je suis, un client contacte le chauffeur pour lui confirmer ma présence à l’arrivée du bus.
La journée se termine bien car j’ai récupéré mon Nokia.

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Jeudi 21 juillet

Ce matin au réveil une bonne nouvelle nous attend, un message nous annonce que nos vélos nous attendent à l’aéroport. Je téléphone pour confirmer notre venue vers 10 h.

Petit déjeuner à l’hôtel et départ avec nos bagages. Un taxi en maraude nous charge et nous dépose à l’aéroport pour un prix quatre fois plus faible que mardi dernier. Dans le hall des arrivées nous sommes pris en charge par un vigile qui appelle avec son téléphone. Arrive une hôtesse qui récupère nos passeports et les feuilles qui formalisent la perte de nos bagages. Je rentre avec elle dans l’aéroport et rapidement je me trouve face aux cartons qui contiennent nos vélos.
Quelques papiers à remplir, quelques signatures à donner et je retrouve Jean. Un beau moment, notre voyage va enfin commencer avec finalement un seul jour de retard.
Le bus 780 va à la gare du nord qui est notre prochaine destination. Nos bagages paient comme des passagers et rapidement nous sommes à la gare.
Pas de chariots, donc nous avançons en portant et tirant nos bagages. À midi nous avons nos billets pour Constanta. Une bière et un repas léger et c’est l’heure d’avancer vers le train. Le contrôleur trouve que nos cartons contenant les vélos sont trop gros mais il ne dit rien lorsque je commence à les monter dans le train et tout s’arrangera avec un supplément discuté avec la traduction d’un jeune roumain qui parle bien le français.
Voyage de 2h 30 sans histoire dans une campagne de grande agriculture puis la traversée de la vallée du Danube.
Arrivés à la gare de Constanta nous nous installons à l’ombre pour remonter nos vélos. À Jean il manque un écrou et pour moi mon éclairage à une prise arrachée. Une heure après nos chargements sont terminés et nous pouvons commencer à rouler. Auparavant j’ai débarrasse nos deux cartons avec un employé de la gare à qui je donne ensuite le sac de voyage qui contenait mes affaires de vélo.
Nous faisons nos cinq premiers km pour arriver à l’hôtel réservé par Jean. Quelques réglages mécaniques, une douche pour moi et une balade je long de la mer proche pour Jean et c’est l’heure d’aller manger dans un petit resto proche.
Bonjour et à demain pour la première journée de vélo.

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Mercredi 20 juillet

Mercredi est une journée un peu difficile car remplie de beaucoup d’incertitudes. Dans la matinée nous n’arrivons pas à joindre Fly Bee pour avoir des nouvelles de nos bagages.
Pour occuper le temps nous repartons en ville.. un café installé dans le jardin de la maison bourgeoise d’un ingénieur nous donne une bière et un moment de calme. L’intérieur de la maison est un peu défraichi mais il montre ce qu’était la vie dans les années 1900. Ensuite une longue balade nous montre un immense bâtiment de l’époque Ceaucescu qui est maintenant le parlement roumain.
Un SMS de Marylène annonce que Carole de MS voyages dit que nos vélos sont partis et qu’un message téléphonique nous indiquera leur arrivée à Bucarest.

Nous décidons de rentrer à l’hôtel pour lire mes emails et attendre des nouvelles. À 20 h nous partons manger sans plus d’informations et nous nous couchons à 22 h dans la même situation. Nous espérons pour demain.

 

J-1 Voyage et Bucarest

Le voyage en avion vers Bucarest s’est passé sans problème mais à l’arrivée les vélos ne sont pas là!
Lever à 5 h 45, petit déjeuner à 6 h 30 et navette à 7 h 30.
Enregistrement sans difficulté, les cartons avec les vélos partent par un guichet spécial.
Marylène nous quitte après un dernier café, elle rentre sur Gap.
Voyage sans problème d’environ 2 h 30. À l’arrivée le tapis roulant nous livre nos sacs mais pas les vélos.
Je pars aux nouvelles, les gens sont sympas mais les téléphones et autres talkis sont souvent muets et une heure plus tard nous partons avec un papier qui formalise la perte de nos bagages. J’insiste sans succès pour parler avec un responsable.
Contact pris avec l’agence à Gap, Carole me rappelle pour me dire que son contact lui a demandé de remplir un document sur Internet…
Un taxi nous conduit au centre-ville où Jean à réservé un hôtel.
De 17 à 22 h nous avons visité le centre de Bucarest. Mélange architectural étonnant représentant une histoire récente tourmentée. Des bâtiments en verre ou se reflètent de vieilles église orthodoxe, des villas immenses et de vieux palais souvent occupé par des banques. Une partie du centre-ville est totalement piétonnier, les restaurants remplissent les rues ou la vie est intense. Des touristes mais aussi beaucoup de Roumains. Dans une cour nous trouvons un resto sympa. Il faudra une heure pour que notre repas arrive mais la bière locale est fraîche et bonne… Le restaurant Mahala nous sert son assiette traditionnelle pour deux. C’est un mélange de légumes crus et cuits, de viandes sous forme de saucisses et de boulettes, et de fromage. Malgré beaucoup de bonne volonté nous n’arrivons pas a terminer tout ce qui nous a été servi. Le tout pour dix euros par personne.
Retour calme vers l’hôtel dans une ville vivante avec beaucoup de cyclistes.
Vers 22 h nous trouvons avec plaisir notre lit.

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J-2

Première étape réussie.
Je suis avec Marylène à l’hôtel Kyriad de Lyon-Saint-Exupery.
Demain nous décollons à 10 h 15 et il aurait fallu quitter Gap vers 4 h du matin.
Jean arrive en voiture, il sera là dans un petit moment.
Demain nous dormons à Bucarest pour notre premier contact avec la Roumanie. Au menu la recherche d’un distributeur d’argent et d’un moyen de transport pour Constanta. Rien de bien difficile et nous aurons sans doute le temps de visiter un peu la ville.
Ce voyage est bien organisé car pour nos deux premières nuits en Roumanie nous avons des réservations de chambres d’hôtels. L’aventure cycliste commencera jeudi après le remontage des vélos et l’installation des sacoches, compteurs et autres bidons.
Claude